Diagnostic systémique et coûts cachés: témoignage de ROBATEL Industries

ROBATEL Industries: de l'analyse Systémique à la Transformation!

A la demande de Christophe BRUNEEL, Directeur Général, un diagnostic socio-économique de la société ROBATEL Industries a été réalisé par EGEÏS début 2017. L’objectif était d’identifier les freins de fonctionnements de l’entreprise, d’en identifier les causes et d’en mesurer les coûts cachés par la méthode ICC (Identification des Coûts Cachés, une exclusivité EGEÏS).

Quelles ont été les raisons de cette demande ?

Christophe BRUNEEL – ROBATEL Industries : « J’ai pris la direction générale de l’entreprise en janvier 2016, dans un contexte économique délicat. Je percevais des freins à notre performance dans l’organisation et parfois dans la motivation des salariés. Etant chez ROBATEL Industries depuis longtemps, j’avais conscience d’être imprégné par la culture de l’entreprise et de devoir disposer d’un regard externe. L’expérience de Fabrice dans nos métiers du Nucléaire et de l’Ingénierie m’a rassuré sur sa capacité à comprendre nos problématiques, et faire le lien entre les champs sociaux, organisationnels et économiques. J’étais aussi très curieux et intéressé par la méthode d’évaluation des coûts cachés d’EGEÏS mais je restais sceptique au départ sur sa faisabilité.»

Quelle a été la particularité du processus?

Fabrice JANNOT – EGEÏS : « Il s’agit d’une approche systémique. Le réflexe habituel de chercher la raison d’un problème avec une analyse de type « cause-conséquence » (logique mécaniste) n’amène qu’à un traitement symptomatique. Souvent efficace à très court terme, il aggrave ensuite le problème de fond. Un peu comme éteindre un incendie dans une forêt quand le feu couve sous terre dans le réseau racinaire : il resurgira plus loin et plus fort peu de temps après. L’approche systémique considère l’entreprise comme un « système complexe », un peu comme l’est un organisme vivant. Il s’agit d’en observer les interactions dynamiques entre les acteurs et groupes qui la constituent. L’objectif est d’identifier les dysfonctionnements, mais aussi de comprendre en quoi ils relèvent de la culture du système, pour pouvoir ensuite les modifier en profondeur.

Après un questionnaire initial qui sert de point de référence sur la satisfaction et la perception des équipes, le processus comporte des entretiens individuels et des focus group, très ouverts dans les échanges et toujours confidentiels. Il s’agit d’abord de comprendre objectivement les freins relevés par le personnel à tout niveau, chacun ayant un regard différent et subjectif. En parallèle nous analysons la culture du système car c’est elle qui génère des fonctionnements qui brident la motivation, l’intelligence collective et l’organisation, et donc au final la performance économique.

A cela, la méthode exclusive d’EGEÏS d’Identification des Coûts Cachés (ICC) permet au dirigeant de savoir de manière fiable le gisement de rentabilité disponible, et mieux appréhender l’impact des freins qui ont été identifiés et expliqués par le diagnostic. Une amélioration de fond et durable est alors possible en travaillant sur les causes profondes, et en maîtrisant le ratio entre l’investissement de transformation et le bénéfice attendu.

Quel résultat avez-vous obtenu?

Christophe BRUNEEL – ROBATEL Industries : J’ai d’abord été interpellé par le coût estimé de nos dysfonctionnements et la pertinence de la méthode : EGEÏS réalise 3 calculs des coûts cachés selon des approches différentes, dont une méthode analytique basée sur nos propres données. Ces 3 calculs ont fourni un résultat très cohérent et qui m’a permis de mesurer l’importance pour l’entreprise et ses salariés de nous investir dans une démarche de changement. Par ailleurs nous avons obtenu la liste de nos principaux foyers d’amélioration, économique, organisationnelle et motivationnelle. Nous nous sommes parfaitement reconnus dans ces résultats, et nous avons pu en comprendre l’origine culturelle et historique, avec une approche globale et sans jugement. Cela a facilité l’accueil des conclusions par les salariés, car je m’étais engagé à les communiquer en toute transparence, afin de nous permettre d’être tous ensembles sensibilisés à notre histoire, à nos enjeux futurs, et à nous responsabiliser collectivement.

Au final, je suis très satisfait du travail d’EGEÏS que j’ai trouvé étonnant dans sa capacité à nous révéler les liens entre l’humain, l’organisationnel et la culture. Et à en montrer l’impact économique. J’envisage maintenant une transformation globale qui développera notre performance économique, organisationnelle et sociale, vers un objectif d’excellence opérationnelle, de plaisir au travail et de réussite collective. Et c’est très naturellement que j’ai décidé de confier la mise en œuvre de cette transformation et son accompagnement à EGEIS.

Fabrice JANNOT -EGEÏS: Je suis très heureux que nous ayons déployé cette méthode ensembles. J’ai conscience qu’elle est novatrice et je tiens à remercier Christophe, son équipe de direction, et chaque salarié de ROBATEL Industries pour leur confiance et leur participation. J’ai pris beaucoup de plaisir dans la relation avec eux parce que cette entreprise a la particularité d’être très humaine et les gens y sont très attachés, avec une approche relationnelle responsable et constructive qui n’est pas si commune.

Par ailleurs, à une période où l’on parle beaucoup du bien-être au travail, je suis satisfait d’aider à comprendre cette notion dans une approche globale. La démarche a parfaitement confirmé et quantifié la corrélation mathématique entre le plaisir au travail et la rentabilité. Lors de difficultés financières, la tentation de se focaliser uniquement sur l’économique est grande mais se révèle à moyen terme assez suicidaire. Notre travail permet de comprendre où mettre le curseur pour aligner l’humain et économique et construire un équilibre global durable et performant

Je me réjouis du travail commun qui débute, et c’est une chance d’accompagner une entreprise depuis le diagnostic jusqu’au bout d’une transformation, ce qui est plutôt rare dans le métier du coaching des Organisations.

C. BRUNEEL F. JANNOT Genas, le 4 septembre 2017